Lina Grenier

J'ai attendu vraiment longtemps avant de consulter. Je pensais tout le temps que j'allais pouvoir rembourser le jour de la paie, mais je ne faisais que payer des intérêts. J'ai subi 2 ans de réflexion et de petites misères. J'avais peur. Depuis, ça fait du bien! J'ai pris la bonne décision! J'ai maintenant le cœur léger.

Moi, j’ai décidé d’aller chez Groupe Leblanc après deux ans de bonne réflexion, puis de petite misère aussi. Là, je me suis rendue compte que j’y arrivais vraiment plus, alors là, à force d’entendre l’annonce à la radio à mon travail, j’ai fini par appeler, et puis je suis allée au rendez-vous. Étant donné que ça faisait déjà deux ans que c’était pas mal décidé, on m’a expliqué qu’est-ce que c’était une faillite, une proposition. Alors, j’ai décidé de faire la proposition.

Tout de suite, quand je suis sortie de là, je n’avais déjà pas mal, déjà en partant, j’avais le cœur un peu plus léger. Je me suis dit « aïe, aïe, si ça marche, ça va faire du bien », parce que j’ai attendu vraiment longtemps avant d’arriver à ce point-là, puis je suis arrivée à ce point-là, parce que j’ai pris plein de cartes de crédit, puis tu penses tout le temps que tu vas pouvoir la payer à la paye qui s’en vient ; la paye qui s’en vient. Finalement, tu ne la paies jamais; tu la remets-tu; tu en remets-tu. Là, tu te ramasses avec des grosses cartes, des gros montants d’intérêt; tu fais juste payer des intérêts. Fait que là, ça, c’était… je voyais bien que ça fonctionnait plus, je faisais que payer des intérêts. Alors, elle m’a tout expliqué, puis j’ai décidé de faire la proposition.

Puis, le premier mois, c’est sûr que j’avais la crainte, mon téléphone sonnait, je ne répondais pas, j’avais tout le temps peur que quelqu’un, de répondre pis quelqu’un me crie après. J’ai tout le temps payé mes affaires toute ma vie… Je ne dois rien nulle part, fait que là, j’étais comme « aie, aïe, comment ça, je fais ça ? », mais là je n’avais pas le choix, fait que… J’ai abdiqué, puis j’ai laissé aller, puis là de jour en jour, les craintes sont, étaient de moins en moins, puis j’ai vraiment décidé de me prendre en main puis je pense qu’avec Groupe Leblanc, bien je pense que… puis ils me suivent — vous me suivez donc j’ai… je pense que j’ai pris la bonne décision.

Oui, même que je l’ai fait en fin de semaine. J’en ai parlé avec quelqu’un. Je ne sais pas si la personne va — premièrement il faut que j’en en parle, moi, ça veut dire que faut que je dise que je l’ai fait, puis je sais que la personne est mal prise, puis je lui ai suggéré, fait que là, c’est entre ses mains à voir. Ça va peut-être tricoter une couple de mois dans sa tête, mais elle va savoir que si un jour, c’est une possibilité pour elle de s’en sortir.

 

– Lina Grenier